La Loose Suprême de Noël
Ah, Noël ! Noël apporte toujours son lot de joies et de petits bonheurs. Cette anéne pourtant, niveau loose, je me suis surpassée. A vrai dire je ne me croyais pas capable d'engendrer une telle situation loosesque. Laquelle me direz-vous ? Qu'à cela ne tienne, voici le récit de la honte de ma vie !
Chaque année, le 25 décembre, ma tante reçoit dans sa maison une bonne partie de la famille. c'est ma grand-mère qui paye et qui pépare ce qu'il y a à cuire. Cette année c'était un peu une année spéciale pour elle puisque c'était le premier Noël sans mon grand-père. Elle a donc pris du temps, malgré son moral au plus bas, de cuire les langoustines et préparer un beef.
La journée se passe tranquillement, nous passons 5 heures à table, rien que ça,n entre chaque plat c'est un peu la cohue : "il y a un torchon dans le coin ?", "tu peux mettre ça à la poubelle ?", "Tiens vas porter ça à Philippe dans l'arrière cuisine !", etc...
En début de soirée, après un petit intermède de deux heures (dure dure la digestion), nous nous remmettons à l'apéro. Petit apéro tranquille, entre les questions trivial des apéricubes et les "qui reprends un kir ?". On en vient à ressortir les reste du midi pour recasser la croute, comme si on avait encore une petite fin. Commencent à envahir la table le saumon, les oeufs mimosa, le beef, les crevettes, le fromage... "Bah je trouve pas les langoustines" lance ma tante...
Alors tout le monde se met à la recherche des langoustines : "on les a peut-être finies ce midi ?", "on les a quand même pas jetées", "il me semble qu'il en restait pas beaucoup", "t'as regardé dans les frigos derrière ?", "je me rappelle que tu les a tendues à quelqu'un et que tu lui a dis "vas porter ça à Philippe dans l'arrière cuisine !". c'est ma soeur qui vient de prononcer eccet dernière phrase. Et là, cette phrase rebondie dans ma tête... "va porter ça à Philippe." Je me sens rougir à l'extrême, je commence à baisser la tête, merde, merde, merde !
Je me rappelle maintenant ! c'est à moi qu'on les a confiées ces putains de langoustines ! je me rappelle avoir attrapé le paquet, et l'avoir effectievement porté à Philippe, comme on me l'avais demandé. Sauf que j'ai ajouté cette petite phrase : "tiens Philippe, c'est poubelle". Que faire ? le dire ou se taire ? j'attends d'abord que mon oncle et ma tante soient partis dans l'arrière-cuisine, toujours à la recherche des fameuse bestioles, et je prends mon courage à deux mains : je vais les voir et cash je leur explique tout : je me rappelle ! oui c'est moi !
Et ma tante qui, comme pour me culpabiliser davantage, comme si ce n'était pas déjà le cas, qui me dit "c'est pour mamie que ça m'embête, elle s'est donnée du mal pour les langoustines... Au final les langoustines étant enveloppées dans deux paquets bien fermés et laissées dehors, elles ont été récupérées. Mon oncle qui m'a d'abord dit qu'on allait rien dire, a expliqué la situation ("quelqu'un m'a dit de") et n'arrêtait pas de me faire des allusions, tout le monde cherchait "qui". Du coup j'ai fini par lancer un "allez, c'est moi !", histoire d'être débarassés. Je pensais que ça allait soulager ma conscience et alléger l'ambiance... Même pas ! gros silences, petites blagues, ça n'a pas fait rire tout le monde... Franchement tout ça pour quelques langoustines... font chier ! Je crois que c'est pas loin d'être la pire honte de ma vie quand même !
Une chose est sûre : on ne m'y reprendra à vouloir aider. L'année prochaine, je bouge pas le cul de ma chaise ! Allez, qui dit mieux ?
Chaque année, le 25 décembre, ma tante reçoit dans sa maison une bonne partie de la famille. c'est ma grand-mère qui paye et qui pépare ce qu'il y a à cuire. Cette année c'était un peu une année spéciale pour elle puisque c'était le premier Noël sans mon grand-père. Elle a donc pris du temps, malgré son moral au plus bas, de cuire les langoustines et préparer un beef.
La journée se passe tranquillement, nous passons 5 heures à table, rien que ça,n entre chaque plat c'est un peu la cohue : "il y a un torchon dans le coin ?", "tu peux mettre ça à la poubelle ?", "Tiens vas porter ça à Philippe dans l'arrière cuisine !", etc...
En début de soirée, après un petit intermède de deux heures (dure dure la digestion), nous nous remmettons à l'apéro. Petit apéro tranquille, entre les questions trivial des apéricubes et les "qui reprends un kir ?". On en vient à ressortir les reste du midi pour recasser la croute, comme si on avait encore une petite fin. Commencent à envahir la table le saumon, les oeufs mimosa, le beef, les crevettes, le fromage... "Bah je trouve pas les langoustines" lance ma tante...
Alors tout le monde se met à la recherche des langoustines : "on les a peut-être finies ce midi ?", "on les a quand même pas jetées", "il me semble qu'il en restait pas beaucoup", "t'as regardé dans les frigos derrière ?", "je me rappelle que tu les a tendues à quelqu'un et que tu lui a dis "vas porter ça à Philippe dans l'arrière cuisine !". c'est ma soeur qui vient de prononcer eccet dernière phrase. Et là, cette phrase rebondie dans ma tête... "va porter ça à Philippe." Je me sens rougir à l'extrême, je commence à baisser la tête, merde, merde, merde !
Je me rappelle maintenant ! c'est à moi qu'on les a confiées ces putains de langoustines ! je me rappelle avoir attrapé le paquet, et l'avoir effectievement porté à Philippe, comme on me l'avais demandé. Sauf que j'ai ajouté cette petite phrase : "tiens Philippe, c'est poubelle". Que faire ? le dire ou se taire ? j'attends d'abord que mon oncle et ma tante soient partis dans l'arrière-cuisine, toujours à la recherche des fameuse bestioles, et je prends mon courage à deux mains : je vais les voir et cash je leur explique tout : je me rappelle ! oui c'est moi !
Et ma tante qui, comme pour me culpabiliser davantage, comme si ce n'était pas déjà le cas, qui me dit "c'est pour mamie que ça m'embête, elle s'est donnée du mal pour les langoustines... Au final les langoustines étant enveloppées dans deux paquets bien fermés et laissées dehors, elles ont été récupérées. Mon oncle qui m'a d'abord dit qu'on allait rien dire, a expliqué la situation ("quelqu'un m'a dit de") et n'arrêtait pas de me faire des allusions, tout le monde cherchait "qui". Du coup j'ai fini par lancer un "allez, c'est moi !", histoire d'être débarassés. Je pensais que ça allait soulager ma conscience et alléger l'ambiance... Même pas ! gros silences, petites blagues, ça n'a pas fait rire tout le monde... Franchement tout ça pour quelques langoustines... font chier ! Je crois que c'est pas loin d'être la pire honte de ma vie quand même !
Une chose est sûre : on ne m'y reprendra à vouloir aider. L'année prochaine, je bouge pas le cul de ma chaise ! Allez, qui dit mieux ?